Avant Craponne 2014, revenons sur Craponne cuvée 2013
Chaque année, c'est un réel plaisir de traverser la France pour ce rendez-vous country.
Sur la route, revoir ces paysages caractéristiques comme le Puy de Dôme, ces parcours sinueux en forêt et l'altitude qui se fait sentir à nos oreilles de bretons.
Arrivés sur place, il s'agit tout d'abord de trouver l'endroit où établir notre campement. Essayer d'orienter la caravane-pliante en toile pour obtenir meilleur ensoleillement, préparer les vélos pour les déplacements sur place (pour aller chercher l'eau, par exemple) ou pour descendre à la ville.
C'est presque un rituel.
Cette année, la configuration des lieux avait changée puisque d'importants travaux de terrassement avaient réduit l'espace proche de l'entrée.
Cette année encore le temps nous a réservé des surprises comme en témoignent les photos suivantes :
Au bourg, nous avons retrouvé Lilly West avec ce temps bien estival, dans le cadre du festival Off.
Point de vue réjouissances, sur ces trois jours, nous avons écouté les prestations des :
- Audie Blaylock, de Lilly West (en Off sur le bourg), de Samm Riggs et des Whiskey & Women, le vendredi,
- tandis que le samedi, il s'agissait de JB & The Moonshine Band, de Mister Jay, des Starliters, de Will Banister et de Stephanie Urbina Jones,
- et le dimanche, de Franck Solivan, de John David Kent, des Pine Leaf Boys, et des Mavericks.
Bref plein les oreilles...
A la suite vous découvrirez certaines interviews.
Je ne donnerai pas de détails concerrnant leur contenu puisqu'elles ont été réalisées lors des conférences de presse quotidiennes avec traduction par un membre de l'organisation du festival.
A vos oreilles...
C'était du bluegrass.
Voici l'interview d'Audie :
Nous n'avions pas pu écouter les Whiskey & Women à Rennes lors de leur passage en automne dans le cadre du festival départemental du Grand Soufflet. Craponne a permis de rattraper le coup ! Je n'ai pas trace de l'interview ou plus exactement il était exécrable et donc inexploitable. Dommage ! J'envisageais de remettre cela les jours suivants mais les circonstances (pluies importantes au moment voulu) ne l'ont pas permis... Et pourtant, deux des trois membres du groupe parlaient français.
J'ai été époustoufflé par la dynamique sur scène, notamment, de Renée l'accordéoniste, comme vous pouvez le constater.
Les voici maintenant lors de la séance de dédicaces.
Ensuite nous avons rencontré Samm Riggs.
Ici, comme pourWill Banister, nous avons eu à faire avec un jeune espoir de la country. Lors de la conférence de presse, ne se cachait-il pas derrière ses lunettes de soleil ?
En allant sur son site vous découvrirez qu'il a acquis de la maturité.
A suivre...
Le voici aux commandes des caisses claires.
Le lendemain, nous découvrions Will Banister.
Une personne de bonne prestence, de grande taille.
Sera-t'il le futur George Straits ?
Voici ce qu'il nous dit de son parcours :
Je ne me suis pas retrouvé avec cet artiste pourtant bien renommé chez lui.
Probablement parce que je suis moins sensible aux groupes qui jouent beaucoup avec les guitares électriques sans autre instrument qu'une guitare acoustique.
Bref, avec une formule très électrique.
Là encore l'interview n'a pas pu être exploitée.
Accordons-lui la parole :
Une personne qui mérite toute notre attention sur plusieurs tableaux : sans position originale dans la musique texane et son engagement fort.
Lors de son interview elle s'est montrée très communicative et convaincante.
A suivre, à l'avenir.
SI je n'ai pas beaucoup de matières, c'est que je n'ai pas été en mesure de les suivre dans leur prestation. Conditions météorologiques obligent !
Pourtant, je me régale de bluegrass...
Pour John, je me risquerais aux mêmes remarques que pour JB.
Les Mavericks, un phénomène.
Figurez-vous qu'ils ont affiché la couleur, cette fin d'après-midi.
Je veux dire par là qu'ils ont focalisés l'attention sur eux. Comment ?
Lors de leur arrivée sur l'espace du festival, en bus, un périmètre de sécurité a été matérialisé, de manière très offensive. Accrédités presse, nous ne pouvions pas nous en approcher.
Alors que l'interview des artistes se fait toujours en préalable à leur prestation, cette fois, l'interview n'était pas acquise. Elle a eu lieu, néanmoins, à l'issue de leur show... pour notre plus grand plaisir.
A eux la parole, maintenant :
En fin de soirée de ce dimanche, nous avons eu la prestation des Pine Leaf Boys, de la musique cajun.
Un style bien décontracté mais aussi qui nous rappelle que la musique cajun fait partie de la country, contrairement à ce que souvent les States nous laissent à penser par le statut que les médias lui accordent là-bas. Et puis nous retrouvons nos cousins français sinon francophones.
Alors quel bilan ?
Comme chaque année, et encore cette fois-ci, le festival a répondu à nos attente : diversité des styles de musique proposés, qualité des artistes, ambiance chaleureuse, dépaysement. C'était un défi à relever puisqu'il devait montrer sa capacité à s'affranchir du départ de Georges Carrier.
Je voudrais aussi attirer votre attention sur les photos portées ci-dessus.
Les visionnant plusieurs fois lors de la mise en page de ce festival, je remarque l'extrême (le mot est peut-être quelque peu excessif, je le concède !) qualité des jeux de lumière qui se manifeste à la tombée de la nuit quand l'obscurité les révèle.
Cette année, le festival a été plusieurs fois perturbé par la pluie et alors l'auditoire a parfois fondu privant le concert du dynamisme communicatif des admirateurs.
Bref, prévoyons toujours les vêtements de pluie et les pantalons de rechange. En effet, j'ai dû acheter dans l'urgence un jean puisque je n'avais pas emmené de pantalon pour le festival. Voyons , Jean PIerre !
Voyons maintenant ce que nous réserve Craponne 2014...
Le progamme en audio. Tendez l'oreille :
Alors, on se retrouve là-bas bientôt ?