Cette année, Country Rendez-vous Festival devient The Green Escape, et puis l'édition 2017, comme si vous y étiez !
Cette année 2018, Country Rendez-vous Festival devient The Green Escape.
Voyons ce que l'organisation nous en dit.
Et maintenant venons-en à la programmation même :
Alors 2017, qu'est-ce que cela a donné ?
Voyons cela de plus prêt et en détail : photos, vidéos, et interviews à l'appui...
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Nous sommes le vendredi, ouverture de ce prestigieux festival. A vous d'en juger !
Le premier groupe, à l'affiche et donc à l'écoute, est le Rob Ryan Roadshow.
Vraiment une entrée dans le festival, une entrée en matière (de qualité)... Une entrée endiablée sous le soleil cuisant. Aujourd'hui le soleil s'est montré plus que généreux.
La preuve, nos artistes arborent les lunettes de soleil. pas pour la frime !
Le groupe joue différents styles de country. Cela ne dérange pas, au contraire...
Rob Ryan use de sa voix grave, qui porte. Parfois on lui trouve un air nasillard. Un autre moment, il joue des yoddles, étonnant !
Trois musiciens "efficaces" malgré leur relatif sérieux.
Rob nous interprète même le fameux Jambalaya..., en français s'il vous plaît !
Si vous prêtez attention, régulièrement il réclame une bière, se contentant pourtant d'eau minérale...
Au rappel, l'artiste se risque au rapprochement avec la foule. Il monte sur les baffles et esquisse quelques pas de danses.
De quoi ravir et briser l'ambiance quelque peu conventionnelle de la scène.
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Viens ensuite le Honky Tonk, plus traditionnelle. De loin, c'est un appel : je quitte le campement pour me rendre sur le festival. La pedal-steel guitar retentit. Saurez-vous y répondre ?
Des musiciens en noir alors que Jake Penrod porte un costume plus contrastant.
Le joueur de la pedal-steel brille par sa concentration.
Le soleil s'est maintenant caché derrière la montagne. Jake quitte alors ses lunettes de soleil.
Le jour descend, la lune pointe son croissant "endommagé" à la partie supérieure. Les classiques du Honky Tonk mobilisent comme ce "Guitare, Cadillac and Country Music".
La fraîcheur s'abat petit à petit, sous un ciel sans nuage.
La scène illumine avec un fond éclairé par le logo du festival.
Au dessus de la scène, deux petits points rouges apparaissent soudain :
Non, non ! Ce ne sont pas de OVNIs..., seulement un drone. Ne nous laissons pas distraire ! Souriez, vous êtes filmés !
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La soirée se boucle avec Gildas Arzal et le Ghost Band.
Lors de la séance d'interview, je découvre ce personnage hors du commun, au passé personnel non conventionnel. Par exemple, son enfance au Moyen Orient et son initiation instrumentale locale. Ainsi que son parcours musical fréquentant différents styles musicaux.
Une scène qu'il partage, ce soir (difficilement, -je rigole- Quels plaisantins ces deux gaillards lors de l'interview !) avec Eric Sitbon qui est la guest-star et pourtant, c'est son groupe qui accompagne Gildas. Qu'est ce que cela nous réserve sur scène ?
Je dois vous avouer que lors de la séance d'interview, je n'ai rien pu enregistrer. Je découvre que je ne dispose pas du cordon permettant de décharger mon appareil photo. Je prends donc la voiture et me précipite chez le photographe local qui me télécharge ce contenu sur le disque dur. Je vais ensuite au supermarché où je trouve heureusement ce cordon salvateur. Je vais devenir de nouveau opérationnel. Rien n'est gagné. J'use pour l'occasion de piles pour l'appareil photo : elles s'épuisent dangereusement...
Le show commence fort. Une première voix féminine du festival...
La pedal-steel guitar. L'enthousiasme du public en réponse.
Puis des jeux de voix à la mode gospel ou bluegrass.
Des reprises, un vrai show. Une ambiance sur scène. une puissance ... celle du Ghost Band.
Le public vibre.
Cela ne plaisante pas sur scène.
Et puis le Jambalaya, mais cette fois, en américain, pas en français comme par le précédent groupe américain...
Et puis cet instrument bizarre qui pointe le bout du nez : l'accordina.
Puis le guest, Eric Sitbon, joue avec les siens l'espace de deux compositions. Les voix, la mandoline, le dobro, bien sur le banjo vibrent !
Gildas s'affiche maintenant en chemise à carreaux pour un morceau d'Emmylou Harris.
Deux autres guests pour un "Little Maggie" dans la pure tradition bluegrass : son neveu Glenn à la guitare et Jean Marie Redon au banjo.
Je découvre que Gildas joue de la guitare à 12 cordes Ce sont mes oreilles qui m'en ont averties.Comme quoi ... !!!
Puis il nous interprète "Jean Johnny" son tube cajun. De la concentration sur ce morceau où il exprime sa guitare électrique sur fond de dobro. Que nous révèlent les paroles ? Respect !
Maintenant un morceau plus hard..., je veux dire plus rock.., alors country-rock !
Le show se termine enfin. Il fait appel à la foule pour chanter avec lui.
Le rappel se mute en rock électrique...
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Passons au samedi
Ici plusieurs guest-hosts...
Des classiques du bluegrass.
Trop peu de temps pour les entendre ; les morceaux se découlent si vite.
Cependant l'effet de groupe sur scène. Émouvant !
Et ces voix masculines !
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Place à Niamh (prononcer /nim/) Lynn :
Une robe ample. Voici Niamh Lynn.
Des classiques : Patsy Cline, Roy Orbison, Timmy Wynet, Loretta Linn, Merle Haggard...
Le public s'associe religieusement.
Le soleil frappe maintenant de face et pourtant pas de lunettes de soleil.
"Blue Moon Kentucky" : le public bat le rythme.
"Rose Garden", "Joleen" : on déguste !
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M. Callaghan et son groupe répondent aux questions des journalistes sous le chapiteau :
Ca démarre fort pour M. Callaghan. J'ai bien dit : fort. Je suis en ce moment sur le camping pour un rapide casse-croûte : bière forte, crackers, biscuits et chocolat. Je vais devoir me presser. La musique m'appelle.
Le rythme se radoucit, plus intimiste et tendre.
Enfin sur place. Le public s'est densifié.
Sur scène : un coup de verveine puis un second. La fiole leur a été offerte par des bénévoles, semble-t'il.
Un dobro et des rythmes plus country-rock ? Ah ces jeunes !!!, plus tout jeunes.
Un morceau tout en douceur.
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Et puis je rejoins le chapiteau des interviews. Car c'est le moment de rencontrer Emmylou Harris :
Pas de photo d'Emmylou pendant la séance d'interview.
A peine commencée, elle doit se terminer. Le manager donne le feu vert pour les photos. Quelques minutes seulement.
Puis Emmylou est happée par celui-ci, le manager jeune mais ferme.
Pendant le show, on est autorisé à prendre des photos uniquement durant les trois premières chansons. Pour cela, nous autres, photographes accrédités, défilons par trois groupes devant la scène.
Sur scène: trois femmes et un homme : Emmylou, une guitariste, une percussionniste et lui, à la basse et contrebasse.
Ici des voix féminines.
Ambiance intimiste, recueillie. Ambiance acoustique.
Puis les deux autres femmes interprètent quelques morceaux sans Emmylou.
Elle qui nous parle maintenant en français, "comme une vache américaine", confie-t'elle.
La poésie n'est pas loin.
Alors que l'harmonica évoque Bob Dylan, sommes-nous au point où la country se mute en américana ?
Des relents de gospel.
Un morceau de Neil Young pour terminer.
Quel moment envoûtant avec ces choeurs féminins et le vibrato de mandoline ! Sublime ! Nous sommes au 7ème ciel !
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Avant de jouer sur scène, les Celkilt prennent la parole :
Une atmosphère endiablée générée par les Celkilt.(A cause des mouvements la plupart des photos sont floues...)
Des décibels.
Le public répond présent. Bras en l'air, hochant la tête.
Serions-nous au festival interceltique de Lorient ?
Et ils sautent ... en kilt, s'il vous plaît !
Le public est attentionné, pour ne pas dire désarçonné.
Des rythmes bien évidemment celtiques, parfois des balkans, ou médiévaux (à la flute).
Ils invitent à s'accroupir, pour ensuite sauter sur fond irlandais, bien sur !
Le public devant la scène se prête au jeu, frappant des mains.
On en vient aux chants de marins.
Après la Bretagne, voici maintenant les rythmes à la ACDC.
Tout le public de Craponne reste rivé sur ce qui se passe sur scène.
Maintenant bain de foule pour le leader. Dommage pour la photo ; il aurait fallu être réactif !
Quels jeux de scène !
Ils font monter des personnes sur scène.
On appelle à danser breton sur un air irlandais.
La violoniste, seule femme : à la hauteur. Du délire dans son jeu de scène !
Je n'oublierai pas non plus le flûtiste.
L'Amérique country a son rock sudiste... Et si Craponne avait son rock celtique !
Le public est resté jusqu'au bout...
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Qui est ce groupe ? il vient à nous :
Dès le début on est au fait.
Toutefois, je récupère un wrap bio et frites à manger.
Le temps de manger et le show se déroule.
J'arrive pour la reprise d'un standard et prend quelques photos.
On ne peut pas être partout ! ... sans parler de l'appel à la danse durant l'entre-scène. C'est pourquoi je n'en rapporte pas plus.
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Ecoutons les membres de ce groupe de bluegrass se présenter :
Les mélodies. Les voix.
Il tente quelques mots en français.
L'émotion monte au moment d'un air de Merle Haggard.
Un jeu instrumental éblouissant.
Un challenge féminin-masculin respectivement au violon et mandoline avec en appui la guitare et bien sur la contrebasse pendant que le banjo s'affaire de son coté.
Le contraste père et fils, au banjo et à la mandoline. Le père aux cheveux longs , le fils plus traditionnel.
Un jeu de guitare à la verticale. "C'est l'histoire de deux pommes de terre..." East Virginia Blues".
Quelle concentration !
Des morceaux à la demande : " Blue Moon Kentucky", "Honky Tonk Tenessee"
Avec rappel avec un morceau de Johnny Cash.
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Bleu Emondson se présente à l'interview :
Bleu Edmondson annonce la couleur : de la Red Dirt Music.
La guitare acoustique s'entend.
Quelques élans psychédéliques.
C'est bien dosé !
Le contraste avec le groupe précédent.
Un rappel en acoustique. Je suis trop loin pour le photographier ou le capter.
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les Steve’N’SeaGulls
Avant de découvir les phénomènes sur scène, écoutons-les lors de la conférence de presse :
Déjà des influences celtiques.
Ca déménage. Le public réagit.
Je ne peux pas m'empêcher de vous livrer toutes ces photos, pour vous dire l'ambiance :
Un morceau de Trust, en français : "Antisocial". La foule reprend et vibre.
Elle est conquise par les effets de scène.
Un rythme endiablé.
Le bottleneck et l'accordéon : les hourras du public...
Une présence sur scène : le moins qu'on puisse dire !
A la fin, le public lance le rappel immédiatement.
La flute s'harmonise avec le banjo. Sublime ! Et l'accordéon reprend, la foule,elle, la mélodie. Puis "Born To Be Wild" !
Et c'est fini...
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Cela commence par la pluie. Les imperméables. Les ponchos sortent des sacs.
La musique continue. Les nuages passent. La lune pointe son croissant (moins endommagé que la veille).
La soirée s'annonce merveilleuse pour ceux que la pluie n'aura pas fait fuir. "La pluie, c'est que de l'eau !", comme le dit Wilson , un des fils Savoy.
Puis Sarah rejoint le groupe familial. Elle remplace son père le temps d'un air de Johnny Cash. Le papa revient ; elle se met au triangle.
Sarah chante, le violon répond.
Maintenant, un morceau à trois (mère et fils), en anglais, qui swingue. Nous sommes dans l'intimité d'un bar : ambiance feutrée. La nuit est tombée.
"I love you ! I love you ! I love you !..."
Ovation !
Les deux frères au violon, la mère au triangle, sur un thème qui tourne en dérision la religion.
Craponne cuvée 2017 se terminera par un boeuf réunissant les artistes.
Voici pour terminer, l'écho de la conférence de presse qui était si chaleureuse :
L'un des frères Savoy complète ce qui vient d'être dit à propos du zydeco :
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