Cela fait un moment que je n'ai pas produit de page.

A chaques vacances, je me promets de le faire ; et puis il y a beaucoup d'autres priorités.

Ensuite je me suis rendu compte que mes propos manquaient de vie. Je l'ai observé en parcourant les articles de Jack dans Made In USA. Quel délice !

Alors je vais essayer de m'y mettre.

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Dale Watson, c'était à Nantes, en février de l'année dernière, à l'invitation des WESTERN COUNTRY FRIENDS.

Les participants de ce concert s'en souviennent puisque, cette nuit-là, nous avons été surpris par la neige au retour. Quelle féerie, ce parcours sur la neige fraîche.

Jean Yves, notre chauffeur, ne partage probablement pas cet avis.

Encore une fois, la reprise de l'interview révèle la qualité de la personne au-delà de ses propres talents de musicien ou de compositeur. Bref une tranche d'intimité.

J'espère que vous pourrez, vous aussi, ressentir un peu cela si tant est que la traduction reste fidèle aux propos de Dale.

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- Dale se présente. Son « job » n'est pas un hobby, c'est un travail pour vivre : chanter et composer.

Quels types de chansons ? Chanteur de HonkyTonk, de musique roots américaine, à la manière de Johnny Cash ou Elvis.

Depuis combien de temps ? Depuis toujours.

Comment a t'il commencé ? En professionnel à 14 ans.

" A cet âge on est un enfant ?" Au Texas, vous devez faire ce que vous avez à faire à 14 ans. Son frère jouait dans un groupe ainsi que son père.

Le choix : suivre son frère, sa famille ? A cette époque il voulait entrer dans l'armée mais une blessure à l'oeil l'en a empêché. Il a donc fait ce qu'il savait faire de mieux : chanter et composer.

Ce travail choisi : pour créer, imaginer, suivre ? « Non je n'ai pas choisi ce travail, c'est lui qui m'a choisi ! » Voulait devenir militaire. « La chose, qui m’est venu facilement, était de jouer de la musique. C'est ce que j’aime, c'est ma passion !» Il y a de la différence entre ce qu'on fait pour vivre et ce qu'on aime faire comme collectionner des timbres, des papillons, des pièces de monnaie ou quoi que ce soit. Quand cela devient un travail, ce n'est plus attractif. Très content de chanter. Comblé mais il fut un temps où il le faisait cela parce que il l'aimait, maintenant parce que c'est un travail...

A débuté dans un groupe ? A commencé en solo. Toutefois son premier groupe, c'était avec ses frères où il exerçait comme chanteur.

Vous poursuiviez alors des études ? Non, c'est quelque chose qui est autour de vous, tout le temps, à la manière d'une éponge.

Le style vous a choisi ou avez-vous choisi le style ? « Je n'ai pas choisi le style puisque la vie était dure en jouant ce style. S'il fallait choisir les styles de musique qui rapportaient le plus d'argent, c’est celui là que j'aurai choisi ; c'est ce qui s'est proposé à moi naturellement. »

Difficile au début ? Au début comme maintenant : pas facile de vivre de la musique. "Mais en même temps, c'est que que j’aime. Aussi longtemps que l'on l'aime. C'est un effort moindre."

- Qu'est ce que la musique country ? Référence à une personne plus «great» : Johnny Cash. Selon lui, une chanson country traite du : vivre, mourir, amour, haïr, la guerre, la paix, être seul ou ne pas être seul, payer, ne pas payer des taxes, les peines de cœur, les bons temps, les mauvaises périodes ; bref tout ce qu'on exprime à propos de la vie : de ce qui arrive à celui qui naît, à celui qui décède. « Ce n'est pas ce qui est porté par la country d’aujourd’hui ; les chansons sont composées par ceux qui veulent de l'argent. »

Vous composez ? Oui !

Comment ? Seul, en voyage ? Sa meilleure façon d'écrire, au début, en conduisant, puis sur scène : «Cela n'a pas toujours été comme cela.» Les sujets des chansons ? Tout ce qui est "suggestible".

La country aimée en France? Johnny Cash, Hank Williams se faisaient comprendre par la voix.

- Combien de fois venu en France ? Au moins une quinzaine de fois depuis 1996. Les spectateurs ont été "gracious", compréhensifs, indulgents avec le fait qu'il ne parle pas français.

Quels sont maintenant les projets ? "sun session 2" Le premier est plutôt axé sur Johnny Cash, le second sera sur plutôt dans l'esprit d'Elvis.

Johnny Cash son mentor ? Pas vraiment , pas qu'un mentor , au moins 3 : Merle Haggard, Johnny Cash et Elvis.

- La new-country... de Nasville ? Ne l'aime pas : ce n'est pas de la musique country

C’est commercial. Comme elle n'est pas commercialle, elle n'est pas réelle, elle provient d'un lieu non vrai, elle na pas de racines : Nashville puise ses racines plutôt dans la pop des années 80 que dans la country.

L'avenir de la country ? Qu'elle (la new-country) meure puisque Nashville n'en prend pas soin. Ils la traitent pour de l'argent ; quand ils ne feront plus d'argent , la country se reprendra. Internet : l'avenir de la musique country. On peut la télécharger et organiser des tournées de groupe. Nashville est le fossé de la musique country.

- La line dance en France ? C’est de la musique country. L'essentiel est de prendre du plaisir en écoutant de la musique country. Honky Tonk est du Honky Tonk, que l'on le danse en ligne ou avec une bière à la main, ... aussi longtemps que vous avez du plaisir . »

- Un mot : compassion. Notre but : être compatissant. « Comme nation, nous essayons de mettre nos pieds dans les souliers d'autres pays : c'est sûrement notre problème. »

Un objet : un aigle, le symbole des USA.

Un son : la steel guitar.

Je vous invite à porter attention à cette initiative de Dale Watson : l’AMERIPOLITAN Outlaw Music.

Une nouvelle aventure de la musique américaine.

Les WESTERN COUNTRY FRIENDS relaient cette démarche et nous renvoie vers une interview de Dale à ce sujet en version originale, certes...)

A suivre avec le plus grand intérêt !!!

Avec Dale Watson, à Nantes en 2012, chez les WESTERN COUNTRY FRIENDS

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